NOTRE AVIS

Comme beaucoup de clubs du même nom : le Privé n'est pas si...privé ! Le principe est simple : une salle souterraine gardée par des jolis gorilles derrière un cordon rouge, une déco ultra luxe et lounge, un restaurant fantastiquement cher, des femmes à moitié nues sur l'ensemble des affiches de soirées...ajoutez à celà des soirées où le lieu est effectivement privatisé : vous obtenez votre réputation de club sélectif.

En réalité ? Un club pas si inaccessible que ça à condition de venir correctement habillé. La population suit la règle du jeu en forçant sur les chemises blanches et l'aftershave. On est entre beautiful people. On danse sur de la House certes, mais bien celle qui passait à la radio dans le bar où on s'est échauffé en début de soirée. En effet on prendra soin d'arriver déjà entamée pour éviter d'avoir à faire grimper son alcoolémie à prix d'or : les tarifs sont prohibitifs. Si on peut comprendre des verres à 12 € dans les clubs Opium Mar ou Sutton ici le lieu ne casse pas grand chose.

Plus tôt cependant les grandes baies vitrées qui laisse arriver la lumière du rez-de-chaussée sont magnifiques : on est alors encore en mode restau/bar. Alors que la nuit avance et que les baies vitrées deviennent invisibles le lieu perd en esthétique mais gagne en ambiance. C'est le bon point de l'endroit : même s'il se revendique hype ou chic, les VIP restent derrière les cordons du balcon -sans intérêt- du même nom et la vraie foule enflamme le dancefloor.

Petit frère plus simple que les clubs hype du quartier, on ira volontier au Privé, à pied, si on s'est fait recaler du Sutton ou du Bling Bling.

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