Tresor
POINTS FORTS
- Enorme son pour les amateurs du genre
- Ambiance unique
- Entrée facile et staff cool
POINTS FAIBLES
- Très particulier : hype et fashion s'abstenir
- Grand et enfumé
- Déco "décalée" (= glauque dan ce cas là)
PRIX
- Entrée :
- Bière :
- Hard :
- Soft :
NOTRE AVIS
LE club par lequel la techno est arrivé en Allemagne, donc en Europe.
A la base le club était situé juste à côté de l'ancien No Man's Land qui symbolisait la division du Monde en 2 blocs. Installé dans les coffres de ce qui avait été un établissement guerrier avant guerre, il est devenu lors de son ouverture en 1991 plus qu'un symbole.
Mais en 2005 le lieu, pourtant mythique, fut rasé pour faire place au siège d'une compagnie d'assurance. Le Tresor a donc du déménager et s'est installé au Stralauer Platz . D'aucun diront qu'il y a laissé une bonne partie de son âme... Le lieu est en effet devenu assez jeune.
Locaux crades, son bien violent et speed à tous les étages : on vous prévient on ne va pas au Tresor pour représenter ou être fashion. Fan du Weekend ou Cookies s'abstenir. Lorsque vous rentrez dans le Tresor, ne vous attendez pas à voir à plus de 5m devant vous avant d'arriver aux toilettes. Fumée à gogo et basses fantastiques : le DJ fait claquer 2 ou 3 pacemakers par soir. On rentre par la salle principale qui annonce déjà la suite : énorme son et grosse ambiance. La foule saute, hurle. Du moins c'est ce qu'on croit discener au travers du brouillard ambiant qu'une basse impressionnante fait vibrer.
On se perd ensuite dans un dédale d'escalier métallique et de murs en brique pour parvenir à "l'espace WC". Grand et lumineux il héberge de nombreux boxs en métal qu'on peut qualifier de toilettes, mais représente aussi une aire de repos pour les clubbers. Boutique officielle, lumière, quelques canaps et de lieux où s'asseoir. Dealers de speed ont ici pignon sur rue. On visualise bien qu'on est dans un ancien abattoir, cache d'arme soviétique ou un truc du genre. Au fond un couloir où on s'engage avec réticence : aucune lumière si ce n'est un vague laser rouge qui remonte le plafond, vous indiquant la profondeur du chemin à parcourir jusqu'aux confins du sous-sol. Et au loin un vague son de basse vous sussure "ce qui t'attend au bout de ce couloir n'est pas un concert de Mozart". Croisant quelques allemands blancs aux dents rares vous partez donc à la découverte de la deuxième salle.
Pour faire court sur la deuxième salle : grilles, murs dévastés, fumées et un son transe d'une rare violence. Affreux pour certains, fantastiques pour d'autres (nous par exemple). Buvez ce qu'il faut (encore un peu. si si !) et allez y faire un tour vous ne serez pas déçu. Plus petite que la salle principale le lâchage est vraiment absolu.
Comme de nombreux clubs Berlinois (Berghain, Cassiopeia, Kit Kat...) le Tresor est plus qu'un club, c'est une expérience. On en ressort avec une audition divisée par 10 et le souvenir d'avoir vaguement cotoyé une foule de teuffeurs enflammée, au travers un brouillard techno surpuissant.
Ames sensibles s'abstenir.
COMMENTAIRE ET QUESTIONS
Tout le staff du Sortard est à votre écoute et à votre disposition !